La qualité des services de santé

La qualité des services de santé : un impératif mondial en vue de la couverture santé universelle OMS région africaine.

Les données montrent que des soins de qualité insuffisante entraînent un important gaspillage de ressources et nuisent à la santé des populations, en détruisant du
capital humain et en réduisant la productivité. La qualité des soins, en particulier la sécurité des patients, est indispensable pour promouvoir la confiance à l’égard des services de santé. Elle constitue également un élément clé de la sécurité sanitaire mondiale, qui commence par la sécurité sanitaire locale et dépend en fait du haut niveau de qualité des services santé de première ligne. Des services santé de qualité contribuent non seulement à prévenir les souffrances humaines et à garantir une
meilleure santé des sociétés, mais aussi à améliorer le capital humain et la santé des économies.

La qualité est trop souvent perçue comme un luxe que seuls les pays riches peuvent se permettre. Il s’agit là d’une idée erronée. Le développement de services santé de
qualité exige une culture de la transparence, de l’engagement et de l’ouverture au sujet des résultats qu’il est possible de promouvoir dans toutes les sociétés, quel que
soit le niveau de leurs revenus.
Cliquez sur OMS région africaine pour en savoir plus.

Allodocteurs.africa : pour suivre l'épidémie Covid-19 en Afrique

Une appli AlloDocteurs.Africa pour parler santé pour les professionnels de santé.

Une nouvelle section sur l’application rassemble plus de 250 informations COVID à ce jour à destination des pays africains francophones.

Cliquez sur Allo docteurs africa et n'hésitez pas à télécharger l'application :

Et si nous parlions de soins palliatifs ? Merci de nous envoyer vos informations sur votre travail et vos projets, vos questions sur les soins palliatifs... Nous pourrons les diffuser également avec cette application.

Choisir le bon outil pour évaluer la douleur

Les différentes échelles en fonction de l'âge du patient.

Pour en savoir plus, cliquez sur Hôpitaux Universitaires Genève

Informer et sensibiliser les équipes soignantes sur la morphine

La morphine : « je t’aime, moi non plus » du Dr Patrick GINIES, Responsable du département douleur au CHU de Montpellier.

6 000 ans que la morphine fait peur, mais 6 000 ans qu’elle soulage la douleur de l’humanité.

Dans les douleurs après une opération, suite au cancer, en fin de vie, après un accident, ou encore pendant les guerres, la morphine est toujours une des armes les plus importantes pour soulager.

Il faudra donc toujours se battre pour informer et toujours recommencer la diffusion des bons conseils aux équipes soignantes et au grand public, pour un soulagement sans danger grâce aux médicaments morphiniques.

Pour lire l'article :
https://www.rvh-synergie.org/images/stories/pdf/MORPHINE_TRIBUNE_2019.pdf

Etre « passeur » dans une unité de soins palliatifs

Un témoignage à lire
Elle s’appelle Sabrina....après 20 ans de travail dans un service de soins palliatifs. Sabrina travaille exclusivement de nuit, le plus difficile. Sabrina est ce qu’on appelle un « passeur » : infirmière, elle fait partie de ces équipes qui aident les mourants atteints d’un mal incurable à « passer » dans l’autre monde, ou à « passer » l’arme à gauche, pour ceux qui ne croient pas à un au-delà. Le métier de Sabrina, c’est d’aider les gens à mourir.

« Nous accueillons essentiellement des malades atteints du cancer, du sida ou de maladies neurologiques en phase terminale », explique Sabrina. « Ici, on vient finir sa vie. C’est comme ça que nous expliquons les choses aux personnes qui nous arrivent. Qu’elles sont là pour vivre, pas pour mourir. Vivre ce qu’il leur reste à vivre. Mais vivre. »
N’hésitez pas à lire la suite en cliquant sur le lien suivant :
https://www.jobvitae.fr/actualites/metiers/etre-passeur-dans-une-unite-de-soins-palliatifs-temoignage/

Entre indifférence, souffrance et résilience: vécus des soignants face à la mort

Par Annick Petiau, Psychologue, Psychothérapeute, Hôpital Erasme, Centre PsyPluriel, Bruxelles, Belgique

De la naissance à la mort, nous, soignants, sommes les témoins des différentes étapes de la vie de nos patients. Témoins « privilégiés » de la fin de vie et de la mort dans une proximité et parfois une fréquence répétée hors du commun.

La mort et ce que nous en faisons en tant que soignant est un sujet central et parfois tabou dans certaines catégories professionnelles. Le soignant souffre-t-il du décès de ses patients ? Existe-t-il un attachement entre un soignant et un soigné ? Est-il au contraire normal voire préférable de ne « rien » ressentir ? Et de quel(le)s morts parle-t-on? De quels patients ? Les bonnes morts, qui sous-tendent l'existence de mauvaises morts ou de morts plus injustes certainement ou moins méritées au vu des caractéristiques des sujets encore vivants jusque-là.

Ces questions sont complexes et nous invitent d'emblée à affirmer que chaque situation doit être appréhendée au cas par cas, que la mort d'un individu résonnera, peu ou prou, dans le cœur ou l'esprit d'un soignant. Pour lire la suite de l'article https://goo.gl/CTHNmS.

Source: Kairos n°65

Soins palliatifs : de l’importance d’une équipe soignante soutenante!

Soins palliatifs : de l’importance d’une équipe soignante soutenante !
CHU St Pierre Bruxelles, Belgique Chef de service - Dr Marie-Christine PAYEN

La réflexion en soins palliatifs est née dans notre hôpital en 1995 au contact d'une réalité clinique quotidienne : les patients infectés par le VIH. Cette maladie gravissime, à évolution longue et capricieuse, qui touche une population jeune a soulevé beaucoup de défis scientifiques et éthiques.

Un modèle de soins continus
La confrontation aux décès multiples en hospitalisation a suscité la nécessité d'accompagner autrement les patients infectés par le VIH en phase avancée d'une maladie à pronostic létal. Entre acharnement thérapeutique et désinvestissement ou euthanasie, un projet de soins continus a été mis sur pied à partir de la réflexion d'une équipe pluridisciplinaire.
Ce modèle de soins veut éviter certains biais des soins curatifs et de soins palliatifs. Il s'agit d'une approche globale, qui relie entre elles les conceptions médicale, sociale, psychothérapeutique et, pour certains, spirituelle dans un continuum depuis l'annonce de la maladie grave jusqu'à la fin de vie, sans rupture. Cette philosophie de soins est centrée sur l'écoute de la souffrance du patient, de l'entourage et des soignants. La réflexion éthique y occupe une place centrale.
Les responsables du projet ont acquis des compétences en soins palliatifs. Le projet s'est développé dans ses trois axes principaux : la clinique, la réflexion éthique et le soutien de l'équipe dans les situations de fin de vie.

La clinique
L'équipe de soins continus s'efforce d'atteindre les objectifs suivants :
• L'écoute et le soulagement optimal de la douleur physique du patient et des autres symptômes de fin de vie;
• L'écoute de la souffrance psychologique du patient, de l'entourage et de l'équipe soignante souvent exacerbée à l'approche de la mort;
• La prise en charge en réseau avec le domicile et les autres institutions de soins lorsque le patient quitte l'hôpital;
• Le suivi du deuil si l'entourage en exprime la demande.

La réflexion éthique
Parce que chaque fin de vie est unique, ni le droit ni la déontologie n'apportent de réponse univoque aux questions qu'elle soulève. Le questionnement éthique permet une réflexion sur la finalité et le sens du projet thérapeutique que nous élaborons avec le patient au cours de sa maladie. Il s'agit d'un processus de réflexion qui tient compte du respect et de la dignité du patient et de son entourage, mais aussi du projet institutionnel. Cette réflexion nous amène au-delà des contraintes utilitaires, à rester en relation avec l'autre jusqu'au bout et à travailler dans un esprit d'interdisciplinarité.

Le soutien de l'équipe soignante
Des lieux des paroles sont créés : réunions d'équipe avant les décisions difficiles et espace où les émotions peuvent être exprimées, notamment après le décès. Une attention toute particulière est donnée à la bonne circulation de l'information. Des séminaires de formation et de réflexion sur les thèmes spécifiques de la fin de vie sont régulièrement organisés in et extra-muros.

Profil des patients en soins continus
Patients en phase avancée d'une maladie incurable
• Cancer
• SIDA
• Maladies cardiaques
• Cirrhose
• Insuffisance rénale
• Maladies neurologiques dégénératives
• Diabète en phase avancée
Personnes âgées, d'autant plus quand ces patients présentent
• Douleurs et autres symptômes invalidants
• Souffrance psychique
• Entourage en souffrance
• Isolement social